SELI ARSLAN

La circulation des élites européennes

Entre histoire des idées et histoire sociale

1e édition - janvier 2002 - 253 pages - ISBN 978-2-84276-073-1
Cet ouvrage interroge le lien entre mobilité sociale et mobilité géographique, à travers des exemples précis, le passage à l’étranger ayant joué un rôle fondamental dans la sélection sociale depuis l’Antiquité.

En 1901, Vilfredo Pareto forgea la première définition du concept de « circulation des élites ». Pour lui, la société connaissait une rotation des groupes au pouvoir. La « circulation » qu’il imaginait était interne aux États. L’historien constate cependant que les sociétés sont perméables.

Cet ouvrage a pour ambition de mettre en perspective quelques traits de l’évolution sociale européenne, afin de rechercher un lien entre des faits trop souvent considérés séparément et analysés en fonction d’un contexte limité : les grandes invasions, la christianisation, les voyages de formation, les déplacements administratifs, les pèlerinages, les conquêtes… Au fond, c’est le lien entre mobilité sociale et mobilité géographique qui est interrogé. À travers des exemples précis, les auteurs montrent que, depuis l’Antiquité, le passage à l’étranger a joué un rôle fondamental dans la sélection sociale. Quelques processus essentiels sont mis en lumière : l’internationalisation de la formation des hommes, la création d’administrations transnationales au sein de vastes empires, l’établissement de relations amicales et familiales par-delà les frontières. La mobilité sociale n’est pas seulement gouvernée par l’intérêt : les avantages sociaux de la mobilité ne sont pas toujours recherchés ou imaginés par ceux qui y sont contraints. Les émigrés politiques le savent mieux que d’autres. La mondialisation apparaît alors comme un processus qui mêle le cynisme de certains puissants, la générosité de petites associations humanitaires et le dénuement d’individus fuyant leur pays d’origine.

La réflexion sur la longue durée ne met pas un terme au débat sur les sociétés. Elle est l’occasion de discuter les a priori idéologiques. L’histoire sociale bouscule ainsi celle des idées ou plutôt les idées reçues sur l’histoire.

Cet ouvrage interroge le lien entre mobilité sociale et mobilité géographique, à travers des exemples précis, le passage à l’étranger ayant joué un rôle fondamental dans la sélection sociale depuis l’Antiquité.

En 1901, Vilfredo Pareto forgea la première définition du concept de « circulation des élites ». Pour lui, la société connaissait une rotation des groupes au pouvoir. La « circulation » qu’il imaginait était interne aux États. L’historien constate cependant que les sociétés sont perméables.

Cet ouvrage a pour ambition de mettre en perspective quelques traits de l’évolution sociale européenne, afin de rechercher un lien entre des faits trop souvent considérés séparément et analysés en fonction d’un contexte limité : les grandes invasions, la christianisation, les voyages de formation, les déplacements administratifs, les pèlerinages, les conquêtes… Au fond, c’est le lien entre mobilité sociale et mobilité géographique qui est interrogé. À travers des exemples précis, les auteurs montrent que, depuis l’Antiquité, le passage à l’étranger a joué un rôle fondamental dans la sélection sociale. Quelques processus essentiels sont mis en lumière : l’internationalisation de la formation des hommes, la création d’administrations transnationales au sein de vastes empires, l’établissement de relations amicales et familiales par-delà les frontières. La mobilité sociale n’est pas seulement gouvernée par l’intérêt : les avantages sociaux de la mobilité ne sont pas toujours recherchés ou imaginés par ceux qui y sont contraints. Les émigrés politiques le savent mieux que d’autres. La mondialisation apparaît alors comme un processus qui mêle le cynisme de certains puissants, la générosité de petites associations humanitaires et le dénuement d’individus fuyant leur pays d’origine.

La réflexion sur la longue durée ne met pas un terme au débat sur les sociétés. Elle est l’occasion de discuter les a priori idéologiques. L’histoire sociale bouscule ainsi celle des idées ou plutôt les idées reçues sur l’histoire.

Collection (146)

Livre

27,50 €

Disponible

Les auteurs

Fiche technique

Edition
1e édition
Date de parution
Nombre de pages
253
ISBN
978-2-84276-073-1
EAN13
9782842760731
Support
Livre
Format
Broché
Niveaux
Collection

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